Résumé : Le quotidien d’Adam, 27 ans, bascule le jour où il est diagnostiqué d’un cancer. Il l’annonce alors à sa petite amie, son meilleur ami et sa mère qui, tous trois, vont réagir différemment à la nouvelle et conduire le jeune homme à s’interroger sur la manière dont il veut vivre cette épreuve.
Mon avis : 4/5
Comment agir face à la maladie ? Nombreux sont les films mettant en avant les prouesses réalisées par des personnes atteintes de maladies telles que le cancer. Ainsi, il n’est pas rare de voir des patients sous chimio-thérapie réaliser des exploits qu’un homme sain n’imaginerait pas faire. Je suis souvent déçue en regardant ces films. Leurs volontés de transmettre une pensée positive me semble souvent exagérée. Comme si le malade n’avait pas le droit à un moment de se dire : ma vie c’est de la merde ! On sait qu’être confronté à la mort est le meilleur moyen de savoir ce que nous voulons vraiment. Mais ce que j’attends de ce genre de film, c’est aussi de voir ce qui se passe entre le moment où l’on apprend sa maladie et celui où l’on avance. Et c’est exactement ce que j’ai trouvé dans « 50/50 ».
Ici pas de challenge du style : je vais grimper au sommet de l’Everest, je vais faire le tour du monde… Mais juste Adam, 27 ans, face à la maladie et submergé de doutes. Ce jeune homme introverti, coincé dans une relation qui ne mène à rien, va alors découvrir des choses bien plus importantes que le fait de surfer la plus grosse vague ou de faire le tour du monde. Il va découvrir l’amour. Pas sa version bleuette avec pétales de roses et déclarations sous la pluie. Mais celui de ses proches : amis, parents…
50/50 est un film touchant, sans forcément tomber dans le pathos. Un défis relevé par Joseph Gordon Levitt et Seth Rogen. Deux acteurs qui jonglent brillamment entre humour et drame. Bien sûr, comme dans tous les films, ou presque, il y a cette petite note de romance entre Adam et sa psy, mais ici aussi on ne tombe pas dans le cliché.