L’Auberge espagnole / Les Poupées russes / Casse-tête chinois

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Présentation : Xavier, étudiant en sciences économiques, rêve d’être écrivain. Mais son destin semble être d’intégrer le ministère des Finances grâce à un ami de son père qui lui conseille d’aller vivre une année en Espagne afin d’acquérir une spécificité qui favorisera son embauche. Il décide donc de faire une année d’études à Barcelone grâce au programme Erasmus. Loin de sa copine Martine, il se retrouve à partager en colocation un appartement avec d’autres étudiants étrangers : la Belge Isabelle, l’Anglaise Wendy, l’Italien Alessandro, l’Espagnole Soledad, le Danois Lars et l’Allemand Tobias. Entre dépaysement, choc culturel, difficulté de la langue, il commence à s’intégrer en profitant de sa vie d’étudiant.


Mon avis : 3,5/5

Il y a plusieurs années j’avais regardé sans grande concentration « L’Auberge espagnole » mais je n’en avais pas gardé un grand souvenir. Du coup, j’ai récemment décidé de revoir ce film et puis pourquoi pas les suites… Je crois qu’à l’époque je ne comprenais pas Xavier, personnage principal joué par Romain Duris, et par conséquent ses aventures ne m’intéressaient pas vraiment. Mais les années ont passé et à maintenant 29 ans je le comprends beaucoup mieux ainsi que sa vie un peu bordélique.

J’ai beaucoup aimé le rythme des trois films. Klapisch a un style bien à lui très accrocheur et la bande son est toujours extra ! J’ai aussi beaucoup apprécié la justesse des personnages bien que vers la fin le coté « Tout le monde est heureux avec une carrière de fou et des apparts grandioses » m’a semblé un peu exagéré. Autant sur pas mal de points la saga fait la part belle au réalisme, autant coté professionnel on s’emballe un peu. Xavier qui fait figure de paumé du groupe devient quand même écrivain à succès (et occasionnellement excellent joueur de pipeau).

Cependant au delà de ce détail j’ai trouvé l’histoire touchante. Xavier, ce personnage un peu paumé, construit sa vie au jour le jour et met du temps à trouver sa place. Je me sens toujours proche de ce genre de personnage à qui la vie n’offre pas tout d’un coup et qui doit enchainer pas mal de galères avant de trouver son « Graal ».

« Je sais pas pourquoi ma vie a toujours été un tel bordel. Elle a toujours été compliquée, mal foutue, en vrac. Les autres, j’ai l’impression, ont une vie plus simple, plus cohérente, plus logique quoi. » Xavier

Finalement Xavier c’est le mec type de 2015. Il a fait des études mais à changé de voie en cours de route prenant le risque de se casser lamentablement la gueule. Il a sa bande de potes avec qui dès fois ça chahute et puis il a des relations amoureuses pas toujours évidentes mais toujours sincères à sa façon. À la fois goujat et romantique, il est un personnage, sentimentalement parlant, que j’aime et que je déteste. Terriblement crédible donc agaçant par moment !

Xavier et les trois femmes de sa vie !

Xavier et les trois femmes de sa vie !

En conclusion, je suis ravie d’avoir retenter l’expérience Klapisch. Après « L’Auberge espagnole », que j’ai regardé cette fois avec plus de concentration, j’ai enchainé avec « Les Poupées russes » et « Casse-tête chinois ». Et contrairement à beaucoup de suites, ici plus on avance, mieux c’est !

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