Lola, petite, grosse et exhibitionniste – Louisa Méonis

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Présentation : Auteur de romans érotiques la nuit et, le jour, assistante d’une chef aussi tyrannique que botoxée pour une grosse boîte new-yorkaise : jusque-là, je ne m’en sortais pas trop mal – enfin, si on oublie le désert de ma vie sentimentale qui se résumait à de ponctuels tête-à-tête romantiques avec Jeannot-le-vibro. Mais il a fallu que mon P-DG décède (l’égoïste !) et que son fils débarque dans nos bureaux pour le remplacer. Joseph Hamlish n’est plus, vive Jérémy Hamlish ! Alias M. l’héritier-et-fier-de-l’être, alias M. JE SUIS UN DIEU VIVANT – ou « gare à vos culottes » pour les intimes. Et c’est là que tout s’est compliqué. Parce que moi, j’ai beau être une fille bien sous tous rapports, le jour où je me suis retrouvée dans un ascenseur avec l’incarnation de mes fantasmes, forcément, j’ai dépassé les bornes. Et le pire c’est qu’aujourd’hui, je n’ai qu’une envie : recommencer.


Mon avis : 1/5

Nombre de pages : 459
Éditeur : Editions Harlequin
Langue : Français
Prix : 8€

Je lis différents styles de livres tout comme je regarde différents styles de films ou de séries. J’aime alterner et ayant un penchant pour la chick-lit, mon choix s’est porté sur ce titre aux notes positives sur le site Livraddict.

Malheureusement, très vite dans ma lecture j’ai compris que ça n’allait pas être un coup de cœur. Bien au contraire ! Le récit n’est qu’un enchaînement de clichés dépourvus de tout intérêt. Selon moi ce roman a toutes ses chances dans le registre de la parodie.

On sent clairement l’influence mommy porn mais ayant détesté « Fifty shades of grey » il ne pouvait pas en être autrement avec les aventures de Lola. Alors pour vous la faire courte, voici les trois choses qui m’ont le plus exaspérée dans ce livre.

1. Lola, le cliché de la jeune femme naïve

Afin de rendre Lola attachante et attirante, l’autrice utilisent deux aspects de sa personnalité : sa sexualité et sa naïveté (pour ne pas dire sa bétise). J’ai horreur de ce genre de personnage censé représenter une certaine intelligence (n’oublions pas que Lola est très bien diplômé et sa carrière semble plus que prometteuse). Du coup, pourquoi une jeune femme intelligente aurait comme priorité lorsque ses parents se font kidnapper de choisir la tenue la plus saillante pour les secourir. Je ne suis pas bête, je sais très bien que ça se veut drôle mais j’aimerais qu’on arrête de faire passer les femmes pour des êtres stupides sous prétexte que ça fait rire et que ça les rend que plus attachantes. Conclusion, une femme intelligente et qui le prouve est beaucoup moins attirante… #féministe

2. Des scènes érotiques pathétiques

A chaque scène érotique (et il y en a pas mal) je me demandais qui pouvait trouver ça excitant ?! Anatomiquement parlant elles sont très explicites, mais la façon dont elles sont amenées, souvent comme un cheveux sur la soupe, me laissait dubitative… J’ai du mal avec les relations sexuelles qui ont lieu 3 minutes après la rencontre. Une relation, même purement physique, demande aussi un peu de temps histoire de faire monter le désir. Non ? Du coup ici, en tant que lecteur c’était émotion niveau 0.

3. Jeremy, l’alter ego de Chuck Norris

Jeremy alias J. a le charisme d’une huître. Son côté mâle alpha qui tombe fou amoureux de Lola sans raison évidente a plus sa place dans une téléfilm de l’après-midi des années 80 qu’en 2018.

Vois l’aurez compris, cette lecture n’a pas été un succès. Au mieux j’ai souri lors des scènes du chat obèse à roulettes…

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