Le cas zéro – Sarah Barukh

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Présentation : Tout commence par un cas. Incompréhensible et inquiétant. Une série de symptômes incohérents et d’une gravité extrême. Laurent Valensi, médecin à l’hôpital Saint-Louis, ne sait comment soigner son patient, un certain Ali Benyoussef. Déchiré entre sa famille qui veut le protéger d’une éventuelle contamination et un chef de service sans scrupule, il se lance dans une course contre la montre. En dépit de ses doutes, et face aux menaces qui pèsent chaque jour un peu plus sur lui, il va se battre pour sauver cet homme et faire éclater la vérité : si ce patient était le cas zéro de la terrible épidémie qui fait rage aux Etats-Unis et que l’on appelle « le cancer homosexuel » ? Un thriller angoissant où Sarah Barukh, l’auteur de Elle voulait juste marcher tout droit, nous tient en haleine de la première à la dernière page.


Mon avis : 4/5

Nombre de pages : 544
Éditeur : Editions Albin Michel
Langue : Français
Prix : 22.90€

Repéré depuis un moment, j’ai sauté sur l’occasion de le lire en le voyant dans la bibliothèque de mon quartier.

Ce thriller qui se passe dans le milieu médical ne nous laisse pas une minute de répit. J’ai beaucoup aimé le contexte de l’histoire. Le début des années 1980, le sida fait des ravages aux Etats-unis, surtout dans la communauté homosexuelle, et la France se vante de n’avoir aucun porteur du virus sur son territoire. Comme si notre beau pays était immunisé contre ce terrible fléau.

Du coté de la communauté scientifique c’est la panique. Comment les médecins de l’époque ont-il appréhendé tout ça ? Comment réagir face à une maladie mortelle dont on ne connait presque rien ?

Ce roman montre le pire comme le meilleur. Ceux qui ont mis leur vie et leur carrière en danger en s’opposant à ceux qui préféraient se ranger du coté des grands groupes pharmaceutiques et des politiques, dont le discours était qu’il n’y avait aucun souci à se faire en France.

En conclusion « Le cas zéro » est un très bon thriller mais pas que. Je vous le recommande chaudement, surtout si comme moi vous n’étiez pas nés à cette époque et qu’à fortiori vous n’avez rien connu de cette grande période de peur.

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